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Introduction

Les différents types de four de la Fête du Pain

Il y a de nombreuses fêtes du pain en France.
Certaines sont à l’initiative de la profession boulangère et consistent en visites de fournils, de boulangeries ou en confection de pains décorés souvent très sophistiqués et très artistiques.
D’autres fêtes sont organisées par des communes, des quartiers, des associations dans des hameaux pour rendre vie à un four communal ou un ancien four banal. Pour cela ,on fait appel à un boulanger du secteur.

La Fête de Pain de Grand-Fayt n’a pas d’équivalent en France : elle est unique
car son principe et son matériel sont uniques : 6 fours à bois mobiles sont placés dans le village et le seul qui est fixe, celui du maire, est aussi utilisé. Le fournil est installé en plein air et les gens peuvent participer à la « nuit du pain » la veille ou voir la fabrication, la cuisson le jour de la fête.
 


Ce sont les membres de la DPPVF et les bénévoles qui font les 4 sortes de pains ( pain bio au levain ; pain de ferme à la levure, pain blanc à la levure et la spécialité du pays choisi (en 2005 le soda bread ; en 2006 le pain polonais et en 2007 le pain à l’avoine).

 


De plus ce jour-là, deux ateliers différents permettent aux enfants et aux adultes d’apprendre à faire du pain.

D’où est venue l’idée de reconstruire des fours sur des châssis ?



C’est parce que l’association n’a pas eu la possibilité de faire « in situ », sur un bout de terrain communal, un four qui aurait pu servir de centre à la fête (nous avons toujours en « stock » un four à gueulard complet acheté et démonté brique après brique à remonter quelque part…) que les « techniciens » ( des anciens fermiers, des mécaniciens, des profs…) ont imaginé les fours présentés sur cette page. Manquent à l’appel : le tout premier qui était en argile et qui s’est fendu lors de la première fête et le petit dernier qui est le même que le four béquille mais en 80 cm de diamètre intérieur (en réalité, c’était un four en béton réfractaire de marque Castorama, en kit que nous avons beaucoup modifié et « emballé » dans un chalet en bois avec un système de béquilles comme le « grand frère » (c’est celui qui marche le moins bien comme on aurait pu le deviner…).
 

 

le four Paul - Le four dit Camille ou crépi - Le four tunnel
Le four à béquilles - Le four à gueulard (notre fierté)

Le four Paul :
Construit et inauguré en avril 1997, il est le plus performant des fours de type romain.
Sur un châssis de camion de livraison de charbon (un 7 tonnes de marque  Unic) récupéré, ressoudé et renforcé, le sole en béton réfractaire recouvre des briques plates.

La voûte a été montée en briques réfractaires, entourée d’une ceinture de fer, les côtés noyés de « chamotte » et l’ensemble est isolé au-dessus par de la fibre de céramique (la terre et le sable de fonderie étaient plus traditionnels mais inadaptés pour cause de poids).
Une prise d’air a été installée au bout car on craignait un manque de tirage (elle est commandée par un trappe). La sortie des fumées se fait par devant et la cheminée  se « gère » au clapet. 
A l’intérieur, posé dans un coin de la sole, un « canard » en fonte permet de laisser couler l’eau d’un réservoir placé sur le dessus du four et ainsi « humidifier » selon les besoins le four au moment ou après l’enfour-nement. Des chambres de pousses ont été installées de chaque côté du chalet en bois qui l’habille.

Poids : environ 7 tonnes.

Dimensions du « chalet » :

Hauteur

Longueur  Largeur
1.7 mètre 3.65 mètres 2.25 mètres

 


Il est à 0.80 du sol, le toit déborde de 0.45 et la flèche de 0.5 ( celle-ci se rétracte jusque là).

L’empattement est de 2m et la garde au sol ( à cause de la forme de l’essieu récupéré) est de 0.16.

La sole intérieure mesure :

Longueur

 Largeur Hauteur
1.8 mètre 1,5 mètre 0,38 mètre

 


Ce qui fait à peu près (ce n’est pas un rectangle !) 2.7 m2 pour la cuisson des pains (environ 28 de 1kg)

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Le four dit Camille ou crépi  (1998):

Construit sur un petit châssis de camion  de maçon ( un  2.5 t de marque Unic aussi), c’est un four traditionnel récupéré.
Sa forme est plus ou moins en poire arrondie. Les techniques employées pour le remonter ont été les mêmes mais « l’habillement » a été fait en Ytongs qui ont été crépis. Une « remise » pour le matériel a été créée à l’arrière.

Poids : environ 5.5 tonnes.

Ses dimensions sont les suivantes :

Longueur

 Largeur Hauteur
2,55 mètres 2,4 mètres 2.25 mètres du sol

 


Le débord du toit est de 0.3 et il faut rajouter la flèche inamovible dans le calcul de la longueur : 1.2

Les dimensions intérieures de la sole : 

Longueur

 Largeur Hauteur
1.16 mètre 1,6 mètre 0,35 mètre

 

soit environ 1.9 m2 = 19 pains de 1 kg

La garde au sol est de 0.14  et l’empattement 1.2 (2m avec les roues)

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Le four tunnel  (1999):

Construit sur un ancien épandeur à fumier de marque Hubière, son essieu se situe à l’arrière.
La forme adoptée pour le voûte est celle des fours alsaciens qui servent à faire la flammenkueche : un tunnel avec une paroi verticale au bout. Une entrée d’air a aussi été prévue à cet endroit car nous ne voulions pas prendre de risques pour le tirage.
Les chambres de pousse installées sur le côté sont équipées d’une résistance électrique pour faire lever le pain quand la température n’est pas favorable. Une sonde reliée à un pyromètre a été installée au-dessus de la voûte mais elle a tendance à nous donner la température de la flamme et non de la masse réfractaire.
C’est le four qui chauffe le plus vite mais qui refroidit aussi le plus rapidement.

Poids : 4 t

Ses dimensions sont les suivantes :

Longueur

 Largeur Hauteur
3,05 mètres 1,8 mètre 2.15 mètres+ 0,2 d’embout de cheminée

 


Le toit déborde à l’avant de 0.35 et la flèche non rétractable dépasse de 1.4.

Les dimensions intérieures de la sole : 

Longueur

 Largeur Hauteur
1.64 mètre 1,2 mètre 0,34 mètre

 

(environ 1.9 m2 = une vingtaine de pains)

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Le four à béquilles (1997)

Il s’agit d’un four latéral en béton réfractaire armé, préfabriqué et vendu par la société Grand’mère de Jeanmesnil, site du frabriquant :
FOUR PRO F1350 LATERAL [FT1350] : Four Grand-Mère

Constitué de deux coques latérales en arrondi et d’un arceau central, le tout posé sur une sole en deux éléments, il est le plus léger de tous les fours, ce qui nous permet de le transporter sur une remorque pour voiture.
Un système (non breveté et c’est dommage), permet de le soulever, de le poser et inversement. Il a été habillé selon les principes des autres.
C’est celui des animations extérieures.

Poids : environ 850 kg

L / l / h : 2m / 1.45 /( de la sole au toit puisqu’on peut jouer sur les vis des béquilles) : 1.3

Les dimensions du "chalet"

Longueur

 Largeur Hauteur
2 mètres 1,45 mètre 1,3 mètre *



*(de la sole au toit puisqu’on peut jouer sur les vis des béquilles)

La sole fait : 1.4 X 1 X 0.25  et permet de cuire 15 pains

Longueur

 Largeur Hauteur
1.4 mètre 1 mètre 0,25 mètre



Les béquilles occupent un carré de 2mX2m au sol.

 

Le four à gueulard (2000)

C’est le chef d’œuvre de nos constructeurs, le « master piece ». Construit sur un châssis de gros camion Saviem de 10 t , il est inspiré du four que nous avons démonté à la Vallée au blé en 1997.
Ce type de four est apparu dans les années 1910 et  représentait une évolution du four romain : le foyer se trouve en-dessous de la sole et la flamme monte dans le chambre de cuisson par l’intermédiaire d’un trou dans lequel on insère une pièce en fonte au moment de la chauffe pour y diriger la flamme.
Lorsqu’on atteint 300 degrés ( des sondes noyées dans la masse donne au pyromètre la bonne température) , on retire ce « gueulard » pour mettre une plaque qui va isoler la chambre du foyer . On ferme les « ouras » les deux sorties de fumées à l’extrémité du four qui se rejoignent dans la grande cheminée ( qui fait plus de 1.80 m au-dessus du four) .
Les braises peuvent continuer à brûler sans problème, sans que l’on arrête le feu  ( on pourrait récupérer la chaleur pour chauffer de l’eau comme à la Vallée au blé).

On nettoie la sole et on y fait cuire nos 50 pains d’un kilo. Si c’est nécessaire, on remet le « gueulard » pour une nouvelle chauffe , en ouvrant les « ouras », après une deuxième voire une troisième fournée.
C’est un four de professionnel en continu. Après la Deuxième guerre, on a inventé d’autres types de four (on a parfois modernisé les fours à gueulard avec des tuyères à mazout qui crachaient la flamme par l’ouverture du four)  et actuellement on en est au four à chaleur pulsée, géré de manière électronique  ou pour faire authentique au four à bois à chauffe indirecte (la flamme ne rentre plus dans la chambre de cuisson.).

Il va sans dire que c’est le four le plus performant de l’association et notre fierté.

Son poids : 13 t

Ses dimensions :

Longueur

 Largeur Hauteur
4.4 mètres 2,65 mètres 3,2+0,25 mètres d'embase de cheminée




Les débords du toit sont de 0.5 sur le devant et 0.35 de chaque côté.

L’empattement est de 1.20 et les roues ( doublées) font 0.55.

La garde au sol est à cause de la cloche de transmission de l’ancien essieu de 0.25.

Les dimensions intérieures de la sole : 

Longueur

 Largeur Hauteur
3 mètres 2,2 mètres 0,35 mètre

 

 

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La dernière mise à jour de ce site date du 08/24/07